| | | ●● My heros come with wings, not capes. (fini) |  |
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Anaël R. Fitzgerald
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What\'s your sin or vertue ? : Courage
Date d'inscription : 21/02/2009
| | Sujet: ●● My heros come with wings, not capes. (fini) Sam 21 Fév - 17:29 | |
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(c) Herjuliwiiii
| Anaël Raphael
Fitzgerald461 ans réellement ; 25 ans physiquement informations.hérésie — opinion contraire aux idées généralement reçues et plus spécialement, une doctrine contraire à la doctrine catholique établie. Ainsi, c'était de cela que l'on m'accusait. Je suis mort en 1547, brûlé vif. Encore aujourd'hui, j'ai peine à penser que l'on ait put m'accuser d'un crime que je n'ai jamais commis. Mais ma nature n'est pas rancunière, alors, j'ai pardonné. Je ne croyais pas au Paradis, à dire vrai, j'étais convaincu qu'un Dieu existait mais qu'il n'avait pas de réel habitat. Ce pourquoi mon entrée dans son Royaume ne put que me troubler. C'était peut-être un piège du diable car après tout, qu'avais-je donc fait pour mériter l'éden ? Puis, j'appris pourquoi j'étais ici, je me fis à ma condition petit à petit. On ne prit pas longtemps à attacher à ma personne la vertu qu'est le courage. Mon pouvoir consiste à contrôler les émotions mais surtout, à contrôler les différents niveaux de hardiesse dans l'être humain. Cela était en rapport avec mes actions humaine. L'ironie du sort m'aura frappé à vrai dire, j'étais mort pour avoir été trop courageux. Pour avoir cru en l'espèce humaine plus qu'en ma propre personne. On m'envoya très vite en mission au milieu de nombreux champs de batailles, pour que je puisse veiller sur les soldats - tout camps confondus - et les protéger des quelques démons qui rodaient. La guerre de 39-45 m'apporte un nouveau pouvoir, celui de guérison. Je me fait passer pour infirmier et intègre facilement l'armée. Cela fait environ 65 ans que l'autorité suprême m'a déclaré bras droit et je suis honoré par le plus grand des respect depuis déjà des décennies. Aussi, je suis l'un des quatre anges à quelque peu diriger les autres. Je ne hais personne, à vrai dire, je considère que compassion et respect sont à éprouver envers tout être que je croise. Je ne pense pas qu'une bataille ultime sera ce qui nous départagera tous. Je pense qu'une guerre sans merci ne fera que nous déchirer jusqu'à ce que nous réalisions qu'il est trop tard pour revenir en arrière. On dit de moi que mon côté moqueur et parfois trop cynique est la compensation de ma gentillesse sans limite. Cependant, ma bonté n'est en aucun cas synonyme de naïveté. Je connais le mal et je sais ce qu'il crée. Seulement, je me suis promis il y a bien longtemps que jamais on me verra lever la main sur quiconque — humains, anges ou démons. Pouvoirs— insuffle le courage aux humains — contrôle les sentiments — guérison prénom/pseudonyme :  pancakes age : 16 avis sur le forum : Superbe, que ce soit niveau contexte, design, postes vacants etc — beau coup de cœur. Je tente ma chance, on verra bien (: où l'avez-vous connu ? : Acide Édulcoré
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Dernière édition par Anaël R. Fitzgerald* le Sam 21 Fév - 22:30, édité 2 fois | |
| | | | Anaël R. Fitzgerald
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What\'s your sin or vertue ? : Courage
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| | Sujet: Re: ●● My heros come with wings, not capes. (fini) Sam 21 Fév - 17:29 | |
| HRPG
Cela devait être une nuit comme les autres.
J'avais commis une faute. A mes yeux, elle n'était qu'infime, insignifiante. Je n'avais pas aidé la jeune femme dans un but égoïste. Je ne l'avais pas tiré des bras de trois hommes afin de profiter moi même de son corps. J'avais cru accomplir un acte désintéressé, altruiste. Peut-être était-ce là ma faute, peut-être avais-je eu comme arrière pensée que protéger la promise de mon frère me garantirait la bénédiction de Dieu. Je courais, la tirait par le bras, elle me suivait, riait, avait-elle perdu la tête ? Le choc sans doute. Les cris des trois hommes s'estompaient peu à peu, leur abois et avertissements s'atténuant sensiblement. Nous étions seuls désormais, enveloppés par le chuchotement du vent, par la crainte du silence. Je respirais peu, par peur de paraitre trop bruyant.
La très étroite ruelle dans laquelle nous nous étions engouffrés semblait tourner autour de moi, danser jusqu'à ce que mes yeux ne sachent plus où se poser. Puis, je sentis une main froide s'enrouler autour de mon cou. C'était agréable cette cassure entre le chaud de ma peau et le glacial de ses doigts. Je serai dans le mensonge si je n'osais pas l'avouer. Mais je retournais pour la première fois mon visage vers le sien, repoussant coléreusement sa main. Mon frère ne me le pardonnerait jamais.
— Tu es complètement folle Scarlett! Quel démon t'as possédé ? A quelles stupidités à tu pensé avant de fuir ton logis ?
Elle s'était sauvé de l'emprise de ses parents, nul besoin de lui demander pour le savoir. Ses yeux avaient toujours eu l'habitude de la trahir, de dévoiler ses mille et un secrets. Son mal être n'était plus un mystère pour moi, son désir d'en finir n'était plus une énigme à comprendre. Nous nous connaissions, elle, mon frère et moi depuis notre enfance. Et bien que nos caractères furent tous opposés, nous avions l'habitude de bien nous entendre. Chaque occasion était bonne pour être un vaurien. Mais quand mes 12 ans avaient marqués mon entrée dans le monde des apprentis verriers, seuls Scarlett et mon frère jouaient sur les pavés de notre rue. Le temps passait et je me voyais de plus en plus habile dans l'art des vitraux. Petit à petit, le père de Scarlett chercha à la marier. Bien sur, nul ne voulait d'une femme aussi libre d'esprit, aux apparences volages et aux airs mesquins. Seul mon frère se proposa. Son amour pour l'indocilité de sa belle n'avait jamais été impénétrable. Scarlett n'était pas pour, elle se confiait à moi dans le creux de mon oreille, me disant qu'elle ne voulait pas le blesser. Ce début de nuit aurait du être comme les autres. Alors que j'avais finalement quitté l'église pour laquelle j'avais mission de restaurer la rosace, j'entendais bourdonner la détresse de mon amie de longue date. Je la tirais des bras désireux de trois trimardeurs et ne pensais plus qu'à courir.
Scarlett me tira de mes pensées en roulant des yeux. Ce n'était pas la première fois que je remarquai à quel point cette lueur malicieuse dans son regard m'ennuyait.
— Arrête de faire l'adulte Anaël. Je suis tout à fais capable de décider de mon avenir moi même. Tu sais très bien que c'est la seule solution pour ne faire de mal à personne.
— A personne ?! Mais ne réfléchis-tu donc jamais ?
— Oh arrête, je n'ai pas besoin de tes sermons. Elle se mit à tourner sur elle même, riant comme si demain n'allait pas exister. Tu ne comprend pas! Je suis libre, personne n'existe pour moi! Je veux voir le monde! M'amuser! Danser! Je ve-
— Ils sont là! Arrêtez-les!
Je me retournais si rapidement que j'aurai juré que le sol pouvait se dérober à mes pieds. Cependant, je ne perdis plus un moment.
— Pars par -
— Non! Je ne veux plus!
— Scarlett ce n'est plus un jeu pour l'amour de Dieu ! Tu n'as plus 10 ans, ils brûlent les femmes comme toi, abusent de leurs corps la nuit mais leurs crachent dessus le jour! Tu ne compr-
— Tu es tellement beau quand tu me protèges ... elle soupira un murmure, s'avança plus près de moi. Je la repoussai, la maintenant par les épaules. Je voulais la tirer en arrière, me remettre à courir. Elle n'écoutait rien, rien ...
— Scarlett je t'en conjure, ils n'étaient qu'à cinquante mètres désormais, devais-je la laisser ? l'assommer pour la porter ?
Puis, je sentis une masse s'abattre sur mon crâne. Je m'effondrais mais deux bras me retinrent par la taille. Tout devenait flou, un cri féminin, son rire emporté par la folie, plus rien, des murmures, des gémissements, le souffle du vent, rien.
Je me réveillais grâce aux premiers rayons de soleil. Ils passaient à travers les cinq barreaux de la porte en bois. Derrière, un funeste spectacle. Je sentais la fumée mais mon esprit refusait de croire en la réalité de la chose. Je voulais me réveiller, me rendre compte que je m'étais évanoui quelque part et que tout ceci n'était que le résultat de mon manque de sommeil. Puis, me redressant contre le mur de pierre mal taillé, je voulus haïr. Pour la première fois de mon existence, je voulais ressentir la force aveuglante de la haine. Je voulais sentir une émotion autre que la commisération que je sentais à mon égard et à celui des autres qui avaient du affronter la même chose. Je n'étais pas prêt à mourir, je sentais toujours ce grand vide en moi, celui qui criait que j'aurai pu faire plus. Je voulais des explications, comment pouvaient-ils me juger sur un seul acte ? Quel droit avaient-ils sur la vie ? sur la mort ? Pensaient-ils vraiment que brûler le corps libérerait l'âme ?
Je voulais massacrer, détester. Mais je réalisais à ce moment que j'étais incapable de tels sentiments. Incapable de juger ceux qui aller m'exécuter. J'étais voué à penser que le vrai mal n'existait pas, que seul l'homme lui même l'avait inventé. Je pensais et je pense toujours. Quel était ce besoin de voir deux camps opposés ? Quelle était cette nature à ne voir que le pêché ?
Je savais ce qui m'attendait, j'en avait vu d'autres subir le même sort. La plupart avaient criés, certains avaient pleurés et implorer le pardon du Seigneur, d'autres, avaient sourit. Ce sourire qui voulait dire je vous défie. Ce sourire qui voulait dire je ne mourrai jamais vraiment, mon corps peut-être mais moi, non. On ouvrit ma porte en un geste rapide et je me vit faire face à mes tortionnaires. Le premier me prit par le bras, me tira vers la sortie. Le soleil m'aveugla, je me protégeais avec ma main. Puis, alors que la lumière me devint plus familière, je dus faire face à quatre marches. Je souris vaguement, regarda vers mon bourreau.
— Pas de tapis ?
A vrai dire, c'était idiot. Une dernière remarque pour la route, un dernier sourire moqueur sur mon visage. Étrangement, il ne s'effaça pas. Je ne voulais pas paraitre jouer les malins mais je me sentais bien avec cette expression. Elle m'était propre et peut-être voulais-je quitter ce monde la grimace moqueuse aux lèvres. Les marches craquèrent légèrement sous le nouveau poids qui les montait, puis, on me positionna dos contre le pilier de souffrance. Un grand silence se fit entendre, la foule se retourna vers le prêtre chargé de lire mon papier d'exécution. Je pensais à Scarlett, avait-elle brulé avant moi ? Passerait-elle après moi ? Était-elle parvenue à s'enfuir ? L'enfermerait-on dans un asile ou la laisseront-on comme moi, entre les mains de l'éternité ?
— Anaël Raphael Fitzgerald, fils de Joseph et d'Eliza Fitzgerald, apprenti verrier sous la discipline de Thomas Russel, vous êtes accusé d'hérésie et d'avoir profané par vos actions, l'église dans laquelle vous travailliez. La sentence à cette tromperie est la mort. Que Dieu vous accorde sa miséricorde, Amen.
Il récitait ces quelques paroles comme s'il n'en comprenait lui même plus le sens. Un de plus ou un de moins, il n'en mangerait pas moins bien le soir. Je sentis mon bourreau joindre mes deux mains derrière mon dos et les attacher jusqu'à ce que mon sang ne puisse plus circuler. Je pouvais faire avec la douleur. Qu'allaient-ils faire, eux ? Qui était le prochain dans cette foule qui me huer ? Pour qui devais-je réciter une prière ?
Je laissais le feu m'embraser, aduler mes pieds jusqu'à grimper sur ma jambe. La peine était insoutenable, je voulais crier mais une partie de moi s'y refusa. Je ne voulais pas être lâche, à quoi servirait-il de leur donner satisfaction. Je voulais affronter la souffrance, tentant de donner un nom à ce que je ressentais. La fumée s'engouffrait dans ma gorge, encore un peu et j'étais asphyxié. Je m'y refusais, je voulais bruler, soutenir le regard du prêtre encore plus longtemps. Je voulais savoir ce que cela engendrait de réellement vivre jusqu'au bout. Puis, l'irrésistible envie de dire quelque chose, d'être cynique une dernière fois. Bien sur, je ne le pouvais pas. Le feu grimpa sur mon torse, mes bras. Je n'étais pas un héros, je fermais les yeux. Voir ma mère une dernière fois, mon père, mon frère. Souffrir. Sourire. Mourir.
Se réveiller.
— Anaël
Se retourner. Ouvrir les yeux, s'émerveiller.
— Je suis... je suis...
— Si je te dis au Paradis ?
— Non, je ne le mérite pas.
L'ange me sourit, ses yeux bleus m'invitaient à avancer, son expression plus douce que jamais je n'aurai pus l'imaginer.
— J'ai le sentiment que tu avais plusieurs questions Anaël ... Nous ne te forçons à rien. Tu peux rester ici sans nous rejoindre tu sais.
— Mes questions... ont-elles des réponses ?
— Toutes.
— Alors je viens.
Revivre.
Dernière édition par Anaël R. Fitzgerald* le Sam 21 Fév - 23:15, édité 4 fois | |
| | | | Bellanca L. Lewis
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Date d'inscription : 18/02/2009
| | Sujet: Re: ●● My heros come with wings, not capes. (fini) Sam 21 Fév - 17:34 | |
| Bienvenue à toi (aa) .
Comme je disais, vous êtes désormais deux à vous 'battre' pour le rôle .
& je comprend pourquoi ^^.
Bonne chance ! | |
| | | | Asmodée T. Epheridge
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| | Sujet: Re: ●● My heros come with wings, not capes. (fini) Sam 21 Fév - 17:38 | |
| Bienvenue parmis nous.
MON DIEU JE SUIS COMBLEE *__*
bonne chance pour ta fiche (a) | |
| | | | Invité
Invité
| | Sujet: Re: ●● My heros come with wings, not capes. (fini) Sam 21 Fév - 17:38 | |
| La bataille restera gentille tout de même xD
Bonne chance à toi (: |
| | | | Anaël R. Fitzgerald
Nombre de messages : 12
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Date d'inscription : 21/02/2009
| | Sujet: Re: ●● My heros come with wings, not capes. (fini) Sam 21 Fév - 17:44 | |
| Bataille de RP, c'est-il pas la classe ? x)
Gros merci à toutes les deux (a) et
bonne chance à toi aussi Anaël! | |
| | | | Anaël R. Fitzgerald
Nombre de messages : 12
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Date d'inscription : 21/02/2009
| | Sujet: Re: ●● My heros come with wings, not capes. (fini) Sam 21 Fév - 21:45 | |
| Désoler du double-poste.
J'ai fini, mais ça craint x)
Enfin je palis en comparaison de l'autre Anaël.
Mais bon, au moins on essaye (: | |
| | | | Asmodée T. Epheridge
Admin
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What\'s your sin or vertue ? : LUST
Date d'inscription : 12/12/2008
| | Sujet: Re: ●● My heros come with wings, not capes. (fini) Dim 22 Fév - 19:17 | |
| Très belle fiche.
Comme l'a dit Bellanca dans la présa de l'autre Anaël,
nous allons discuter entre nous pour savoir lequel de vous deux aura le rôle.
les deux fiches se valent, pas raison de pâlir (: | |
| | | | Asmodée T. Epheridge
Admin
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Date d'inscription : 12/12/2008
| | Sujet: Re: ●● My heros come with wings, not capes. (fini) Lun 23 Fév - 1:59 | |
| Voilà, j'avoue avoir longuement hésité entre vos deux fiches
&vos deux façon d'entrevoir le personnage.
Tu as été, pour moi, celui qui l'a mieux cerné.
Soit, le rôle est pour toi.
Encore bravo, j'ai adoré lire ta présa.
Bienvenue (a) | |
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| | Sujet: Re: ●● My heros come with wings, not capes. (fini) | |
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| | | | | | ●● My heros come with wings, not capes. (fini) | |
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