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 DELILAH Nelia McClevery~

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Delilah N. McClevery

Delilah N. McClevery


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MessageSujet: DELILAH Nelia McClevery~   DELILAH Nelia McClevery~ EmptyVen 27 Fév - 19:20

I miss you...

DELILAH Nelia McClevery~ 090227043956372926

DELILAH Nelia McClevery~ 090227050817175285
(c) Pea
    DELILAH Nelia
    McClevery

    19 ans.

    informations.
    Ce fut un 28 Juillet que je vis le jour en Angleterre, plus précisément à Londres. Malheureusement, je n'ai jamais connu celle qui m'a mise au monde, moi et ma soeur jumelle. Cette femme a tout simplement préferé nous abandonner plutôt que d'avoir deux filles sur le dos. Celle ci avait déjà eu un enfant auparavant et lui aussi fut abandonné.
    Moi et Tanya furent accueillies chez la famille qui gardait déjà notre frère. Nos parents adoptifs, les McClevery, étaient des personnes plus que généreuses, qui faisaient des dons pour les gens défavorisés. Leur demeure était immense ainsi que leur compte en banque. Je crois bien que c'était la chance de notre vie. Oui, moi et ma soeur, nous aurions bien pu nous retrouver dans une famille détestant les enfants ou bien les maltraitant. Mais nous avons connu l'amour d'un père et d'une mère adoptive dès notre arrivée au "manoir". Mon frère, Edward, qui avait cinq de plus que moi, fut pour moi un grand confident et un meilleur ami. Nous nagions littéralement dans le bonheur. C'est une chose formidable que d'être aimé par des êtres chers. Les McClevery ne faisaient pas de différence entre moi, ma soeur et mon frère. Nous étions pour eux tous pareils, adorables et beaux comme des anges. Ils nous aimaient, ça se voyaient. Moi aussi je les aimais, je ne les aurais échangé pour rien au monde. Ma vie était magnifique. Nous étions très gâtés mais restions des enfants sages et bien éduqués.
    Bien sûr, le bonheur ne dur jamais longtemps. La mort de ma chère soeur fut un événement horrible pour chacun de la famille. Elle n'avait que seize ans et il a fallu qu'une satanée maladie gâche sa vie. J'avais perdu ma moitié, ma soeur chérie. Edward était là à mes côtés pour faire tout son possible et me faire sourire. Impossible de ne pas retrouvé la joie de vivre avec lui. Ayant lui même cette joie à un tel point que rien qu'en le regardant, vous l'attrapez aussitôt. Bien sûr, lui aussi fut affecté par cette perte mais moins. Nos liens dans la famille se ressérèrent véritablement depuis.

    Je n'ai bien sûr jamais oublié ce moment de ma vie, mais j'ai essayé de l'éffacer, de le mettre au plus profond pour ne jamais y penser. J'ai repris le goût de vivre mais ai rechuté, ai fait une tentative de suicide qui m'a ammené dans un hopital psychiatrique. Je n'étais pas devenue folle cependant mais me retrouvais avec des véritables dingues. C'était impossible de dormir avec tous ces cris. Ca sert à ça un hopital psychiatrique, à vous faire devenir fou quand vous ne l'êtes pas. Mes parents adoptifs n'ont pas du tout été d'accord avec cette méthode, que j'allais finir par perdre la raison dans un endroit pareil. Ils décidèrent alors de me ramener à la maison. Là, j'y étudiais la musique et devins très vite une excellente pianiste. C'était un moyen d'échapper à tout ce qu'il me passait par la tête. Et puis, avec l'amour d'une superbe famille, on ne peut que regagner la raison. J'ai maintenant dix neuf ans. Les temps ont changé. Mon frère a quitté la maison familiale mais pas moi. Je reste souvent seule chez moi car mes parents partent beaucoup en voyage d'affaire. Mais des journées qui suivent et se resuivent, je les comble de musique. C'est ce que je fais de mes journées. C'est devenu une vrai passion pour moi. Le piano c'est quelque chose de presque vital. Mais il foudra bien un jour que je sorte de chez moi pour affronter le monde, rencontrer des gens, aimer, rire. J'envisage fortement la chose. Mais me retrouver en pleine foule me fait encore peur, j'ai perdu l'habitude d'être au milieu de gens vu que j'ai été obligée de rester chez moi à partir de mes seize ans.


    HRPG

    prénom/pseudonyme : Julie/ mlle.coxy*
    age : 15ans.
    avis sur le forum : Magnifique Design, super Contexte ♥️
    où l'avez-vous connu ? : Impossible de m'en r'appeller (^^)
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Delilah N. McClevery

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MessageSujet: Re: DELILAH Nelia McClevery~   DELILAH Nelia McClevery~ EmptyVen 27 Fév - 19:20

<< Tanya, si tu venais à disparaître,
je disparaîtrais avec toi.
>>

DELILAH Nelia McClevery~ 090228123310956042


Dans ma vie, j'ai toujours cru que tout était possible, que l'on pouvait parvenir à tout. Bien sûr on peut se tromper comme je me suis honteusement trompé. J'ai pensé qu'il était possible de vivre dans le bonheur toute une vie, d'être heureuse, vous comprenez? Mais bien sûr, rien n'est possible dans ce monde. On ne peut pas passer au dessus de tous problèmes, les repousser indéfiniement. Je sais ce que je dis, je ne suis pas folle, je ne serais jamais folle. Pour ma soeur, je serais capable de tout, et si elle venait à partir, je ne le supporterai surement pas. C'est comme une partie de moi, oui, elle est ancrée en moi. Mais il y a des choses que l'on ne voudrait pas voir arriver, ni même penser. Bien sûr, ce n'est pas nous qui écrivons notre histoire, on ne peut donc pas choisir d'être en paix toute sa vie. Il nous arrive toujours quelque chose, quelque ce soit. Et ça nous fait la plupart du temps un mal fou. Comme moi ça me le fait en ce moment. J'ai l'impression que mon coeur va exploser à tout moment et que je n'aurais pas le temps de dire ouf. Aujourd'hui n'est pas un jour comme les autres.

Mes yeux s'ouvrirent, j'étais au chevet de ma soeur. Tanya était déjà réveillée et une de ses mains était posée sur mes cheveux, les caressant doucement. Sur son visage, une expression de tristesse allourdissait ses traits. Je sentais que son souffle était saccadé, court. Quand elle vit que j'étais réveillée, elle abandonna sa tristesse et un immense sourire s'afficha sur ses lèvres. Je pris sa main qui caressait mes cheveux et la serra fort entre les miennes. Pourquoi cela lui arrivait à elle, une personne des plus formidable qui fut dans ma vie? Pourquoi cette fichue maladie ravageait ses magnifiques traits? J'était capable de rester pendant des mois à côté de son lit d'hopital rien que pour la garder à l'oeil. Je n'avais pas le droit de m'endormir, pas quand elle était dans un été pareil. Je me levai doucement, déposant sa main sur son ventre. J'allai dans la minuscule salle de bain pour y remplir un verre d'eau. J'en profitais pour remettre mes cheveux en place. Le silence régnait toujours dans la pièce d'à côté mais je ne pouvais me résoudre que ma soeur m'ait quitté à un moment pareil. Depuis un certain temps même, elle restait silencieuse.

- Tu as des nouvelles d'Edward? me demanda-t-elle timidement.

Je revins dans la chambre et la regardai. Elle était si fragile et avait tellement minci que ses pomettes saillaient sous sa peau. Celle ci avait perdu toutes ses couleurs. Je n'étais pas en état de me l'imaginer les yeux fermés, inerte, le coeur ayant arrêté de battre. Elle était si jeune et si belle qu'elle n'avait pas droit de partir, on n'avait pas le droit de lui infliger cela.

- Il doit venir aujourd'hui m'a t'il dit, mais je ne sais pas quand. lui dis-je en souriant.

Elle était heureuse, cela se voyait. Elle aimait les visites de son frère ainsi que les miennes. Nos parents adoptifs ne venaient pas souvent, eux, à cause de leurs voyages d'affaires incéssants. Elle baissa la tête et porta son regard sur le mouchoir qu'elle tenait entre les mains. Un mouchoir sur lequel s'apparpillé des tâches de sang. Elle le porta à sa bouche et se mit à tousser, à cracher du sang. Si c'était la première fois que ça se serait passé, j'aurais surement eu les larmes aux yeux mais maintenant, cela faisait tellement de temps que cela ne me faisait plus que du mal. Ca devait lui faire mal, à elle aussi, mais pas de la même façon. Moi c'était mental, elle c'était physique. J'allai m'assoir à côté d'elle et posa ma main sur son dos. Saleté de maladie. Pourquoi t'attaques tu à une personne aussi merveilleuse et gentille qu'est ma soeur? Je ne pus m'empêcher que de verser une larme. Bien sûr, Tanya s'en apperçus.

- S'il te plaît, ne pleure pas, Lilah chérie. Tout va redevenir comme avant. Je pourrai revenir à la maison et nous vivrons la vis que nous vivions depuis tant d'années.

Je ne pouvais y croire. Je savais, ou étais presque sûr qu'elle ne s'en sortirait pas. Mais je lui souris quand même pour ne pas l'inquieter. "Tout va redevenir comme avant", j'esseyai de me mettre ça dans la tête, ne plus penser à rien d'autre. C'était impossible malheureusement. Quelques gouttes de sueur perlaient sur son visage. Je les essuyai avec mon pouce et tirai en arrière les cheveux collés sur son front. Il fallait absolument qu'elle s'en sorte, je n'avais pas envie de me retrouver seule. Bien que j'avais Edward, je ne pouvais m'imaginer perdre ma moitié, ma Tanya. Elle était si précieuse à mes yeux, elle comptait tellement pour moi que c'était tout bonnement impossible de me la voir morte. J'extirpai ces pensées de mon esprit et m'arracha tant bien que mal un sourire.

- Je vais te chercher quelque chose à manger, tu dois avoir faim. Reste sage ma Tanya. lui dis-je avant de quitter la chambre.

Je ne pouvais pas supporter de la quitter, même un instant. Et me dire que dans quelques heures, j'allais devoir partir ne me rejouissais aucunement. Tout me repassa alors en tête. Tous ces merveilleux moments que j'avais passé en sa compagnie. Toutes ces années que nous avions passé ensemble, dans un famille formidable. Je m'effondrai alors, incapable de tenir plus longtemps la tristesse intense qui me submergeait. Je me laissai glisser contre le mur quand je me trouvai assez loin de la chambre (Je ne voulais pas que Tanya m'entende). Des mains chaudes s'aggripèrent alors à mes bras gelés. Quelqu'un s'était accroupi devant moi. Une des mains lacha un de mes bras pour soulever lentement mon visage. Les larmes m'empêchaient de voir qui me faisait face. Je ne voyais que des traits grossiers, flous. Je pris tout de même le mouchoir qu'il me tendait pour essuyer mes joues. Edward se tenait devant moi. Il me souleva doucement par la taille et nous nous retrouvèrent debout. Je ne sentais plus mes jambes, je voulais tomber, sombrer. Je ne voulais pas faire face à cette réalité qui me mettait hors de moi. Je voulais qu'on me laisse prendre en pleine face cette douleur terrifiante qui s'emplifiait dans ma poitrine. J'avais là, l'impression que me coeur se tordait. Mais Edward me soutenait, m'empêchant de tomber à nouveau. Il me serra dans ses bras.

- Je suis là ma Lilah, ne t'inquiète pas... Je suis là. me souffla-t-il à l'oreille.

Je le serrai plus fort, sentant son parfum ennivrant. J'essuyai de nouveau mes yeux pour voir clair. Les prunelles d'Edward étaient baignées de larmes à lui aussi. Mais il se retenait. Il n'aimait pas montrer sa faiblesse, même à moi, sa soeur, sa confidente, sa meilleure amie. Il n'aimait pas pleurer devant les personnes qu'il aimait. Je savais que s'il venait à se produire un événement horrible, tel que la mort de ma soeur, il serait toujours la pour me retenir, pour me soulager, me consoler. Ayant enfin retrouvé l'usage de mes jambes, je me deserrai de cette étreinte. Il fallait que je continue ma route, car revenir sans rien dans la chambre, Tanya se douterait de quelque chose. Et puis, elle verrai mes yeux rougis et s'inquieterai plus que me je ne m'inquietais. Je m'ettirai, esseyant de sentir chaque partie de mon corps. Edward m'accorda un sourire pour cet effort surhumain que j'étais en train de faire et partit vers la chambre de ma soeur. Moi je descendis les quelques étages qui me séparaient de la cafétéria de l'hopital. Je me donnais cinq bonnes minutes pour que les taches rouges en dessous de mes yeux s'effacent entièrement et revint avec dans les mains une tasse de café et un bon croissant tout chaud. J'étais tout sourire quand j'arrivais à l'étage désiré.

- Chambre 704! Arrêt cardiaque, dépêchez vous! cria une infirmière.

Je crus d'abord que mon coeur s'était arrêté de battre et restai sur place, complètement assomée, figée telle une statue. La chambre 704 était celle de ma chère soeur, de ma Tanya, de ma moitié. Non, c'était impossible. Révais-je donc? M'étais-je endormie quand je m'étais effondrée contre le mur? Avais-je sombrée comme je l'avais désiré? C'était surement un cauchemard, ça devait l'être, c'était même obligé d'en être un. Je ne pouvais me résoudre à ce que ce soit elle aujourd'hui. Pourquoi ne me laissait-on pas une semaine, un mois, une année de plus? Pourquoi s'acharnait-on a vouloir me faire souffrir et ma soeur aussi? La tasse de café et le croissant s'échappèrent de mes mains et s'écrasèrent au sol tandis que je restais immobile. Mes jambes se mirent alors en action comme si j'étais un marionette qu'on obligeait à bouger. Je courus le plus vite que je pouvais et m'arrêtai net à la porte de la chambre. Edward était contre le mur, terrifié et on pouvait lire sur son visage une tristesse intense. Ma soeur, elle, convulsait sur son lit d'hopital. Elle me regardait d'un regard suppliant. Je courus jusqu'à elle et pris son visage entre ses mains.

- Ne me quitte pas, je t'en pris Tanya. Ne me laisse pas seule, je ne veux pas... Je t'ordonne de rester!

Je criai cette dernière phrase. Oui, elle n'avait aucun droit de me quitter maintenant, elle n'avait aucun droit de me faire souffrir, de me faire autant de mal. Elle n'avait pas le droit de disparaître devant mes yeux. La machine qui mesurait les battements de son coeur s'affolait tandis que son coeur partait petit à petit.

- Tanya, si tu venais à disparaître, je disparaîtrais avec toi, je te rejoindrais.

Lui dis-je en fondant en larmes.

- Je t'aime... Lilah. Et je t'interdis de me.... rejoindre.

Le dernier mot qu'elle prononca ne fut qu'un chuchotement tandis que son coeur s'arrêta, pour toujours. Un cri d'affolement sortit de ma gorge et je m'écrasai au sol. Je n'étais plus rien à présent, j'avais perdu ma moitié. Si je mourrais, si je me tuais, je ne manquerais surement à personne. Mais elle m'avait interdis de la rejoindre, telle était sa dernière volonté, la dernière phrase qu'elle eut prononcée. J'étais dans un enfer, je brûlai de l'intérieur. Seuls mes cris me parvenaient aux oreilles, ainsi que les pleures de mon frère.


Dernière édition par Delilah N. McClevery le Sam 28 Fév - 15:10, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: DELILAH Nelia McClevery~   DELILAH Nelia McClevery~ EmptyVen 27 Fév - 19:21

<< Quand vous n'êtes pas fous,
on fait tout pour que vous le deveniez.
>>
DELILAH Nelia McClevery~ 090228021807670007


Vous avez déjà connu la peur? La peur de perdre un être cher, de vous demandez ce que vous ferez une fois seule. Vous auriez eu peut-être une envie folle d'en finir avec votre vie, comme moi. Même si on vous a ordonnez de rester dans ce monde infame, telle était la dernière volonté de ma chère soeur. On ne peut pas tout le temps y arriver, arriver à tenir parole, à rester en vie pour votre plus grand malheur. Depuis des semaines, je sentais en moi une énorme brûlure, une coupure qui ne se refermerait jamais. La moitié de mon coeur était perdue à jamais, elle était partie en même temps que le coeur de ma soeur avait cessé de battre sur son lit de mort. Après ça, on vous garde à l'oeil, on ne vous quitte plus comme si vous étiez un assassin. Parce que vous l'êtes, mais pas encore. Vous êtes le futur assassin de votre propre vie. Et vous en profitez pendant un moment où personne ne vous regarde, ne s'assure que vous ne vous êtes pas jeter par la fenêtre. Vous courez, comme moi je l'ai fait. Vous vous enfermez dans la salle de bain et vous priez que personne ne vous trouve avant que vous en ayez fini. Dans votre poche, une lame dont vous avez pris soin. C'est peut-être donc elle la criminel. Celle qui va en finir avec votre vie si insignifiante à vos yeux. Vous patientez, hésitez et vous vous lancez. Cela n'a pas été douloureux pour moi, au contraire, cela m'a soulagé. Mais j'ai paniqué, je me suis dis que je laissais des gens formidables derrière moi, que j'allais les faire souffrir comme ma soeur m'avait fait souffrir. Vous espérez alors de tout votre être que quelqu'un vous trouvera avant que vous sombriez. Vous pleurez mais il est bien trop tard pour regretter.

Je me réveillai dans un sursaut. Des gouttes de sueur perlaient sur mon visage. Mes cheveux d'un blond terne s'accrochaient à ma peau. Etait-ce un cauchemard que je venais de faire? J'examinai la pièce et découvris que s'en avait pas été un. Je pris conscience que mes poignets étaient accrochés aux barreaux d'un lit. Aux premiers abords, une peur intense m'avait envahi. Je ne connaissais pas cette salle lugubre et morne. Aux seconds abords, j'étais soulagée de voir que je n'étais donc pas morte. Mais la peur reprit le dessus quand j'entendis des cris horribles éttoufés par les murs. Où étais-je? Pourquoi ces cris? Etait-ce mon imagination? Etait-ce encore un cauchemard? Ou bien... m'avait-on mis dans un hopital... psychiatrique?! Mais je n'étais pas folle. On n'avait aucun droit de me faire cela. Soudain, des clès se glissèrent dans la serrure et la porte s'ouvrit sur ce que je reconnus être un docteur.

- Bonjour Lilah, comment te sens tu aujourd'hui? me demanda-t-il tout sourire sur le visage.

De quel droit m'appellait-il Lilah celui là? Voulait-il que je l'étrangle et m'acharne dessus comme une véritable folle de cet établissement? Je baissai les yeux et me retenis de grogner.

- Très bien docteur, en tout cas, je ne me sens pas folle. Lui répondis-je en relevant la tête et en lui affichant un sourire forcé.

Je voulais, en cet instant, voir ma chère famille. M'avaient-ils abandonnés à mon triste sort et devrais-je rester toute ma vie dans cet endroit et devenir folle comme ces autres occupants? Non, ils n'y arriveraient pas. Je ne crierai jamais et je ne parlerai jamais. La seule chose que je voulais, c'était sortir d'ici et rentrer à la maison. Je voulais serrer mon frère fort dans mes bras et ne plus jamais ne lui faire de mal. Ni à lui, ni à mes parents.

- Ca ne vous derangerai pas d'appeller mon frère et mes parents? lui demandai-je, avec une rage folle dans la voix.

- Si vous voulez savoir, ils ne sont pas du tout d'accord pour que vous restiez ici, ni votre frère. Il est déjà là. me répondit-il, ne prenant pas en compte ma colère. Mr McClevery? demanda-t-il en retournant dans le couloir.

Mon frère entra dans la pièce et vint me serrer dans ses bras. Moi, je ne le pouvais pas vu que mes poignets étaient accrochés. Je détestais être comme dans une cage, moi qui étais une fille libre comme l'air. Mon frère ne me lâcha pas, sachant que j'avais besoin d'un maximun d'attention. Il voulait me consoler, il avait toujours tout fait pour me redonner le sourire quand quelque chose n'allait pas. Une question me vint alors en tête. Faisait-il longtemps que j'étais enfermée ici, comme un oiseau en cage? M'avait-on administré quelque chose pour que je reste le plus longtemps endormi? Un cri strident me fit serrer la mâchoire et j'eus les larmes aux yeux. Je ne voulais en aucun cas rester ici une seconde de plus, sinon, j'exploserai et je deviendrais folle pour le plus grand bonheur de cet asile. J'esseyais de retenir le plus possible mes larmes mais ce fut peine perdue. Cet endroit me foutait la frousse avec tous ces cris et ses allures de maison hantée. Ma mâchoire se deserra et mes larmes coulèrent sans que je ne puisse les essuyer. Satanées menottes. Edward passa une de ces mains dans mes cheveux pour essayer de me calmer, sans résultat.

- Ne t'inquiète pas Lilah, je vais te sortir d'ici. me dit-il d'une voix douce et paisible. Docteur, j'aimerais faire sortir ma soeur, j'ai ici une lettre de mes parents qui vous demande l'autorisation de la ramener à la maison. Il rentreront demain chez nous et nous occuperons nous même de Delilah. Voyez vous, ils n'ont pas envie qu'elle devienne comme ces occupants de cet hopital. s'était-il adressé au docteur d'une voix calme.

Il lui donna la lettre et le docteur mit un certain temps avant de la finir. Pendant ce temps là, Edward m'avait rejoins et remettait mes cheveux en arrière. Il m'adressa un sourire et se retourna vers le medecin qui avait l'air de réflechir. Je ne l'aimais pas beaucoup cet homme, même sans le connaître. C'était rien de plus qu'un docteur pour fous qui faisait tout pour que ses patient le deviennent si ils ne l'étaient pas. Lui aussi, devait être fou avec tous ces cris à longueur de journée. Ah non, j'oubliais, aucun médecins d'hopitaux psychiatrique ne devenaient fous. Eux et leur calme iréelle pouvait vous déconcentrer en un rien de temps. Celui ci avait les cheveux blonds, bien coiffés. Son teint devait être bronzé si cette satanée lumière ne venait pas la ternir. On aurait dit plutôt un fantôme, pour faire peur aux patients et les destabiliser.

- Détachez ses mains. ordonna l'homme aux deux infirmiers qui l'accompagnaient. Je donne mon autorisation pour la faire rentrer chez elle. rejouta-t-il d'une voix dénuée de bonne humeur.

Les infirmiers s'executèrent et vinrent me détacher. Ce cher docteur venait de perdre une patiente. Moi, j'étais heureuse, j'allais pouvoir rentrer chez moi. Ce fut alors des larmes de joie qui coulèrent sur mes joues et m'empressai de serrer mon frère dans mes bras. Je me r'habillai tandis qu'Edward attendait à l'entrée de la chambre, impatient. Lui non plus n'aimait pas cet endroit, cela se voyait. Soulagés, nous quittâmes l'hopital. Il me tenait par la taille et moi avais posé ma tête sur son épaule. Plus rien, maintenant, ne pouvait nous séparer, c'était une promesse. Il m'ouvrit la porte du côté passager de la voiture et me déposa une léger baiser sur le haut de mon front. Je m'empressai de mettre ma ceinture et nous nous mettions en route vers la maison. Ce fut un trajet dans un silence le plus complet et je me permettai donc de dormir jusqu'à ce que nous arrivions à la maison, notre maison. Ce fut un court sommeil mais je rêvai. Un rêve où il y avait Tanya, dans une étrange robe. Celle ci était d'une blancheur absolu ainsi que sa peau. Elle me souriait, simplement. Mais je fus heureuse de ne pas l'avoir rejoins. Oui, j'étais heureuse car il y avait encore des personnes qui m'entouraient, qui m'aimaient et que j'aimais en retour. Bien que la mort de ma soeur m'affectait plus qu'une autre m'aurait affecté, je m'obligeais à ne pas penser à toute sorte de chose qui prenait en compte ma mort. Quand nous arrivâmes à la maison, une énorme surprise m'attendait. C'était un immense piano noir à queue, installé dans le salon. C'était un cadeau de bienvenue. Les mots me manquèrent tellement j'était heureuse. Depuis ce temps, je joue chaque jour et ne sors plus de chez moi. Mais cela ne devait durer quelques mois, durant ma thérapie. Celle ci finie, je devrais alors affronter le monde exterieur et cela m'effraie. J'avais perdu l'habitude de cotoyer les gens. Que serait-ce alors si je me retrouvais au milieu d'une foule.

Ce jour est arrivé plus vite que je ne l'aurais pensé. Aujourd'hui je vais devoir affronter ce qu'il me fait le plus peur... le monde exterieur.


Dernière édition par Delilah N. McClevery le Sam 28 Fév - 18:56, édité 1 fois
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Bellanca L. Lewis
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MessageSujet: Re: DELILAH Nelia McClevery~   DELILAH Nelia McClevery~ EmptyVen 27 Fév - 22:27

Bienvenue, mademoiselle Smile .
J'adore l'avatar. Taylor S.<3
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Delilah N. McClevery

Delilah N. McClevery


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MessageSujet: Re: DELILAH Nelia McClevery~   DELILAH Nelia McClevery~ EmptySam 28 Fév - 19:39

    Merci merci Razz
    && Kristen S.


    && Je crois que j'ai finis ma fiche =)
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Asmodée T. Epheridge
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MessageSujet: Re: DELILAH Nelia McClevery~   DELILAH Nelia McClevery~ EmptySam 28 Fév - 20:53

    Validée
    quelques fautes mais je pense que c'est de l'inattention (a).
    Bon RP sur SAV (:
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Delilah N. McClevery

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MessageSujet: Re: DELILAH Nelia McClevery~   DELILAH Nelia McClevery~ EmptySam 28 Fév - 21:16

    Merci.
    Oui, désolée pour les fautes, j'aurais dû faire plus attention ^^
    Et votre Forum est trop beau ♥️
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MessageSujet: Re: DELILAH Nelia McClevery~   DELILAH Nelia McClevery~ Empty

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