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 BELLANCA ; no need to say good bye (8)

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Bellanca L. Lewis
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Bellanca L. Lewis


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MessageSujet: BELLANCA ; no need to say good bye (8)   BELLANCA ; no need to say good bye (8) EmptyMer 18 Fév - 20:33

BELLANCA ; no need to say good bye (8) 90blfs

BELLANCA ; no need to say good bye (8) 2wp8i77
(c) Famous Evidence*
    Bellanca Lucy Lewis
    Dix-neuf ans ; dix-huit juillet 1990



    informations.
    Je ne suis pas très bavarde ; mais je vais tout de même vous éclairer sur ma vie de pauvre humaine. Je ne suis pas vieille, et j'ai pourtant l'impression de vivre depuis des centaines d'années déjà. Je suis orpheline ; cela remonte à deux semaines à peine. Je veille sur ma jeune soeur, avec l'aide de mon frère jumeau. Nous sommes proches et personne ne pourra jamais nous séparer. Mes parents sont morts, par une nuit terrible. Oh, mais j'en oublie la politesse. Permettez-moi de me présenter. Bellanca Lucy Lewis. Je suis d'origine écossaise. Ce nom ne vous est sans doute pas anodin. Ma famille possédait autrefois, un magnifique manoir à Édimbourg. Celui-ci a été détruit, en même temps que mes parents. Mon père était un puissant avocat. Il était apprécié et célèbre, dans son pays bien-aimé. Ma mère était d'origine grecque. Elle est née à Aberdeen mais a vécu sept ans, à Athènes. Peut être, aurait-elle mieux fait d'y rester. Mes parents étaient d'honnêtes gens. Leur mort n'était pas souhaitée et je le jure ; je les vengerai. Quelle force, aussi démoniaque soit-elle, a osé faire une telle chose ? Le monde va être détruit par la haine. Les démons hantent les terres ; les anges cherchent à nous protéger. Mais je suis une battante. Je donnerai ma vie, pour sauver celle des autres. Je vais me battre, jusqu'au dernier souffle. Telle est mon destin. A dix-neuf ans, je dois dire que je voyais la vie autrement. Plus tranquille, sans aucun doute. Mais tant pis. Ce qui est fait, est fait. Je n'ai pas peur, de mourir. Je suis prête. Êtes-vous satisfaits ? Je l'espère. Car je vais désormais vous conter mon histoire. Celle-ci avait pourtant, si bien commencée. J'espère sincèrement que vous ne serez pas déçus. Oh, mais peu importe. Vous n'avez pas votre mot à dire. Ecoutez, simplement. Tendez l'oreille ; taisez-vous. Bellanca Lucy Lewis, acte premier.




    HRPG

    prénom/pseudonyme : Je me nomme Chloé. Je suis connue sous Tite Cl@ire, sur les forums de créations. J'adore Kstew et j'aime la prendre, sur la plupart des forums. December Lewis - Padore Luann . Connaissez-vous ces pseudos ? Possible.
    age : J'ai eu vingt ans, le dix-huit février.
    avis sur le forum : Mon Dieu, le graphisme est sublime ! L'histoire est géniale. Merci, Nath' (LL).
    où l'avez-vous connu ? : Pistonnée, avant l'ouverture. C'est ça, de connaître du beau monde *ouut.


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Bellanca L. Lewis
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MessageSujet: Re: BELLANCA ; no need to say good bye (8)   BELLANCA ; no need to say good bye (8) EmptyMer 18 Fév - 21:01

Ma vie est assez banale, je dois vous le dire. Mes parents se sont connus, il y a plus de vingt-cinq ans. Desyana Jones et Franck Lewis, tels étaient leurs noms respectifs. Mon père était issu d'un milieu aisé ; ses parents étaient de riches propriétaires. Quant à ma mère, elle était bien plus libre. Sa mère était une artiste ; son père un ingénieur. Pourtant, ils visaient les mêmes écoles. Papa est entré à Oxford, sur dossier. Il était brillant et très intelligent. Maman n'aimait pas sincèrement l'école. Mais elle voulait une situation respectable, un avenir tracé. Ses parents ont alors économisé, pour lui payer d'excellentes études. Elle a passé l'examen d'entrée. Son talent l'a fortement aidé ; elle a réussi. Toute fois, mes parents n'étudiaient pas les mêmes sujets. Ma mère préférait l'art ; mon père désirait devenir avocat. Mais, leurs destins se sont croisés. S'y attendaient-ils ? Pas le moins du monde. Ils se sont rencontrés, sans s'y attendre. Ma mère avait l'habitude d'aller à l'université en bicyclette. Ce jour-là, elle a été surprise par la pluie. Et c'est ainsi, qu'elle heurta mon père. Ce dernier n'était pas blessé - ou très légèrement - mais la jeune femme fautive, a désiré lui offrir un café. Ils sont rentrés ensemble. Ils ont appris à se connaître autour d'une table. Ils sont vite tombés amoureux. Ils se sont revus ; plusieurs fois. C'est mon père, qui s'est jeté à l'eau. Il a avoué ses sentiments à ma mère, alors que les jeunes gens profitaient d'une ravissante journée de printemps pour pique-niquer. Ce qui est merveilleux, c'est que ma mère aimait cet homme comme jamais elle n'avait aimé auparavant. Ils ont rendu la chose officielle, quelques jours après. Telle était leur désir. Désormais, il fallait avouer la liaison aux parents. Ceux de ma mère, n'ont pas été difficiles à charmer. Mon père était un homme drôle et charmant. Il a tout de suite plu à mes grands-parents. En revanche, ma grand mère maternelle avait tendance à croire que ma mère n'était pas issue d'un milieu assez riche, pour oser fréquenter mon père. C'était ridicule, évidemment. Ce cinéma a duré quelques mois. Finalement, ma mère a réussi à faire ses preuves. Elle a toujours su ce qu'elle voulait. Il était hors de question qu'elle perde mon père. Ma grand-mère a apprécié ce caractère bien trempé. && tout est rentré dans l'ordre. La vie a suivi son chemin. Mes parents ont obtenu leur diplôme, fièrement. Après cela, ils ont décidé de se marier. Ils avaient vingt ans. Mes grands-parents paternels ont aidé mon père à ouvrir son cabinet d'avocat. Son rêve se concrétisait enfin ; un vrai miracle. Ma mère n'a pas tout de suite cherché du travail. Elle profitait de son temps libre pour peindre. A vingt et un ans, elle a ouvert sa propre galerie d'art. Elle exposait ses créations ; ainsi que celles de peintres locaux. A vingt-trois ans, ma mère a appris qu'elle était enceinte. Elle n'était peut être pas prête pour cela. Mon père devenait petit à petit, célèbre. La galerie d'art fonctionnait. Un enfant n'était pas le bienvenue, en ces temps pourtant magnifiques. Mais, elle pris la décision de garder le bébé qu'elle portait. Vous l'aurez compris, il s'agit de moi. Oh, je ne suis pas seule protagoniste de l'histoire. Ma mère allait le découvrir bien assez vite. Après avoir annoncé la nouvelle à mon père, elle pris son premier rendez-vous chez le gynécologue. Le bilan allait être fort impressionant.

Citation :
GYNECOLOGUE - Vous êtes enceinte de trois mois, madame Lewis. Il s'agit-là d'une grossesse presque banale.
DESYANA - Presque ?
GYNECOLOGUE - Vous attendez des jumeaux.
DESYANA - Je ... Quoi ? Vous n'êtes pas sérieux !
Et pourtant, elle du se faire à l'idée. Mon père, également. Les mois passèrent vite. Le ventre de ma mère gonflait. Toute fois, elle était de plus en plus belle, au fil des jours. Finalement, elle accoucha en plein mois de juillet. Le dix-huit, plus exactement. Le travail dura plusieurs heures, durant lequel ma mère poussa de toutes ses forces. Mon père l'aida de mon mieux et après tant t'attente, le premier bébé se montra. Mon frère fut le premier à naître. Nous avons exactement, trois minutes et vingt-sept secondes de différence. Pas le temps de souffler ; maman du donner encore un peu d'elle. Puis, tout redevînt calme. Seuls les nouveaux-nés hurlèrent. Ma mère posa sa tête sur l'oreiller, fermant ses paupières aussitôt. Elle l'avait fait. Elle venait de mettre au monde deux enfants. Une prouesse, un exploit. La famille Lewis venait de s'agrandir, en quelques minutes à peine. Une fois lavés, mon frère et moi fûmes apportés à nos parents. C'est de cette manière que Desyana et Franck Lewis comprirent que ces enfants les suivraient pour toujours. Ils étaient responsables de leur bonheur ; de leur malheur. Et cela semblait si plaisant. Ils avaient un réel but, dans la vie. Prendre soin des membres de leur famille. Mon frère fut appelé Dragan. Je pris le doux prénom de Bellanca. Raisonnances grecques. Après quelques jours passés à la clinique, nous rentrâmes à la maison. Le bonheur était à son comble. Les jours passaient, mais aucun ne se ressemblait. Tout était parfait. Dragan et moi grandîmes trop vite. Nous étions des enfants intelligents. Nous étions également, similaires. Mon double, ma moitié. Jamais nous ne fûmes séparés. Nous apprenions ensemble ; nous évoluions de la même manière. Lorsque nous entrâmes à l'école, nos camarades nous surnommèrent les siamois. Oh oui, Dragan faisait partie de moi. Je ne pouvais vivre sans lui. Personne ne pu jamais comprendre ce lien si fort. Et pourtant, il était bien réel. Mais mes parents n'avaient pas à se plaindre ; les disputes étaient rares. La bonne humeur régnait. Dix ans passèrent. A quelques jours de notre anniversaire, maman nous annonça une merveilleuse nouvelle.

Citation :
DESYANA - Je suis enceinte ! Vous allez accueillir un frère ; ou une soeur.
FRANCK - Ne vous inquiétez pas. Tout se passera bien.
En effet, tout se passa très bien. Comme mon père l'avait annoncé. Neuf mois passèrent et ma mère accoucha d'une petite fille. Elle prénomma cette dernière, Lili. Ma mère décida de vendre sa galerie d'art, pour s'occuper de ses enfants. Je fus déçue de ce choix. Evidemment, elle préférait se consacrer à sa famille mais elle n'avait pas le droit d'abandonner la peinture ainsi. Je m'occupai donc de ma soeur, en rentrant de l'école, pour aider ma mère. Celle-ci devait également penser à elle. Quant à mon père, il devînt célèbre pour ses procès gagnés et ses conseils donnés. L'argent ne manquait pas et nous grandîmes donc, dans le luxe. Nous avions ce que nous voulions, bien que nous ne soyons pas trop capricieux. La vie faite d'amour et d'eau fraîche nous convenait parfaitement. Rien ne pouvait venir gâcher notre bonheur. Ou presque. Il fallu attendre quelques années supplémentaires, pour cela. Dragan et moi excellâmes, à l'école. Nous étions premiers, faisant la fierté de nos parents. A dix-hui ans, nous fûmes diplômés. Cependant, l'année 2009 ne s'annonçait pas aussi bénéfique que les années précédentes. Une sorte de guerre, s'abattit sur le monde. Un cataclysme. Anges et démons, envahirent la terre. Oh, personne ne savait ce qu'ils étaient réellement. Mais il n'apportèrent que le mal. Mes parents périrent, en essayant de nous sauver la vie. Je me souviens parfaitement de cette nuit terrible. L'Ecosse semblait dormir profondément, lorsqu'un grondement assourdissant, se fit entendre. Je me réveillai en sursaut, terrifiée. J'entendis des bruits de pas précipités et la porte de ma chambre s'ouvrit. Mes parents, terrorisés, me firent habiller et m'aidèrent à préparer un sac. Nous n'avions apparemment, que très peu de temps. Vêtue, mon frère et ma soeur, nous rejoignirent. Je déglutis, saisissant la main de Dragan.

Citation :
BELLANCA - Que se passe-t-il ? Papa !
FRANCK - On dit que le monde change ; vous n'êtes plus en sécurité ici.
DRAGAN - De quoi parles-tu ?
DESYANA - Nous n'avons pas le temps de vous expliquer. Quoi qu'il arrive ... Prenez soin de Lili.
BELLANCA - Quoi ? Vous ne venez pas ?
Je sanglotais. Je ne comprenais rien à la situation. J'avais peur. Nous allions être seuls, désormais. Nous dûmes dire adieu à nos parents, impuissants. Fuir était l'unique solution. Mais nous ne savions pas à quoi nous attendre. Je regardai la maison disparaître, au loin. Telle était ma destinée. Nous atteignîmes Londres, en quatre jours. Nous devions marcher, suivre les sentiers. Ne pas être vus. Mais le paradis vers lequel nous envoyaient nos parents, était également devenu un enfer. Nous apprîmes aux nouvelles, que les Lewis avaient perdu la vie dans un attentat. Cet évènement brisa mon coeur, en mille morceaux. Nous étions orphelins. La vie avait été injute. Mais que faire, aujourd'hui ? Nous étions seuls, face à l'adversité. Mais je pouvais toujours compter sur Dragan. Ensemble, nous devions protéger Lili, coûte que coûte. Telle était ma destinée.


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MessageSujet: Re: BELLANCA ; no need to say good bye (8)   BELLANCA ; no need to say good bye (8) EmptyMer 18 Fév - 21:43

Je crois que de ma vie, je n'ai rien vu d'aussi beau. Cette rencontre a bouleversé ma vie ; et c'est pourquoi j'ai décidé de vous en parler. Vous ne me croirez sans doute pas, mais tant pis. Je sais que ma vie ne pourra jamais redevenir la même, à présent. Ecoutez attentivement cette histoire. Sans m'interrompre, évidemment. Remontons le temps. Quelques jours en arrière, simplement. Trois, pour être tout à fait précise. J'avais décidé de laisser dormir Dragan et Lili, pour aller faire un tour. Je devais prendre l'air. La mort de mes parents m'avait anéantit, bien sûr. Je pensais sans cesse à eux ; à tous ces sacrifices qu'ils avaient fait pour notre bonheur. La vie était injuste. Ils n'avaient jamais mérité cela. Ils avaient tout abandonné, pour sauver la vie de leurs trois enfants. Même si j'avais promis de ne pas me séparer des miens, il était grand temps de faire un exception. J'avais besoin de respirer, de me ressourcer. Etait-ce un mal ? Je ne pense pas. Doucement, je m'eclipsai. Il devait être une heure du matin, cette nuit-là. J'avais pris soin de ne pas signaler notre position, étant la plus silencieuse possible. J'étais douée pour cela. Je n'avais fait aucun bruit et n'avais croisé personne. Heureusement. Pourtant, au loin, le ciel était rouge. Le monde continuait à se détériorer. Les hommes se détruisaient. Ou l'on détruisait l'homme, plus précisément. Je poussai un profond soupir, énervée. Peu importait, à vrai dire. Je n'étais pas du genre à baisser les bras. L'homme pouvait tout aussi bien se reconstruire, non ? C'est ainsi qu'il fonctionnait depuis des siècles. Je chassai ces mauvaises pensées, d'un geste de la main. Je continuai mon chemin. Londres était une ville ravissante. Du moins, ce qu'il en restait. Aucun bâtiment n'avait encore souffert. Seuls les gangs se livraient une guerre sans merci, mettant le feu à tout et n'importe quoi. D'où la ravissante couleur rouge, du ciel. Je réfléchissais depuis quelques jours, à notre situation actuelle. Nous n'avions pas d'endroit au dormir. Nous avions trouvé une vieille usine désaffectée, déserte. Cependant, ce n'était pas suffisant. Ma soeur était encore jeune. Elle avait besoin d'un lit, dans lequel dormir. Elle devait se nourrir correctement, pour bien grandir. Bon Dieu, nous étions responsables d'elle à jamais, maintenant que papa et maman nous avaient quitté. C'était étrange, en fin de compte. Mais quoi qu'il en soit, il était grand temps de trouver un vrai logement. Où ? Nous ne voulions pas être à découvert. Je préférais rester dans l'ombre. D'étranges personnes nous surveillaient, il fallait se faire discrets. Dès demain, nous devions visiter des appartements. Nous avions de l'argent et des cartes de crédit, ayant hérité de la fortune familiale. Mes parents avaient pensé à tout. Perdue dans mes pensées, je ne m'aperçus pas de l'être machiavélique, posté à quelques pas devant moi. Toute fois, l'odeur boisée qu'il dégageait me fit lever la tête. Etais-je en train de rêver ? Je m'arrêtai, net. Je fronçai les sourcils. Venais-je de mettre ma vie en danger ? L'homme en face de moi, tourna lentement la tête. Oh, il était merveilleusement beau. Je fus comme frappée à la poitrine. Je n'avais jamais vu un être aussi parfait. Je pinçai les lèvres. Le jeune homme fit quelques pas. Il était impossible d'estimer son âge. J'ignorai ce qu'il était. Faisait-il partie de ces personnes que mes parents nous avaient aidé à fuir ? Je déglutis.

Citation :
INCONNU - Bonsoir.
Mon interlocuteur était étrangement calme. Il s'était montré poli, tendre. Je buvais ses mots, comme hypnotisée par sa voix miellée.

Citation :
INCONNU - Que faites-vous là, à une heure aussi tardive ?
BELLANCA - Je ... Cela ne vous regarde pas.
INCONNU - Comme vous le désirez. Quel est votre nom ?
BELLANCA - Hein ? Oh ... Bellanca. Et vous ?
INCONNU - Il vaut mieux ne pas le savoir, belle créature. Vous risqueriez de périr.
Etait-ce une plaisanterie ? En quoi, risquais-je la mort ? Ce n'était qu'un prénom. Je haussai les épaules, n'en demandant pas plus. Cela ne me regardait pas. Je soupirai, malgré tout. J'avais été bien idiote, de donner mon nom. Je m'étais trahie. Je regardai ailleurs, tandis que l'homme me fixait. J'étais mal à l'aise. Je n'aimais pas son regard insistant ; il détaillait mon corps centimètre par centimètre. C'était presque impoli. Furieuse, je lui lançai un regard noir. Il répondit par un sourire. J'aurais juré que la situation l'amusait. Tant mieux pour lui. Je croisai les bras, sur ma poitrine. Il avança d'un pas encore. Son parfum était fort, mais si précieux. Il sentait bon. Il ne me dérangeait pas ; même si je trouvais cette odeur de brûlé étrange. D'où venait-il ? Ses pupilles dorées me firent oublier tout ce à quoi je pensais. J'avais plongé mon regard dans le sien, sans prononcer un mot. Curieuse rencontre, c'était certain. Je soupirai à nouveau, comme privée d'air. Son rire cristallin s'éleva, brisant enfin le silence installé.

Citation :
INCONNU - Tu es une jeune femme courageuse, Bellanca. Et belle ; cruellement belle.
BELLANCA - Vraiment ? Vous y allez un peu fort, non ?
Il sourit, caressant ma joue. Je ne bougeai pas. Je n'étais pas belle. Du moins, je n'avais jamais réfléchi à cette éventualité. Je m'étais contentée de fréquenter des garçons dans le milieu professionnel ; à savoir l'école. J'étais une amie dévouée et aimée. Mais ça s'arrêtait là. Comment osait-il dire une telle chose, sans me connaître ? Voulait-il me séduire ? Malheureusement pour lui, je n'étais pas une femme facile. Je n'étais pas docile. Je dégageai sa main, d'un geste brutal. Il arqua un sourcil. Non mais sincèrement, croyait-il pouvoir m'hypnotiser de la sorte ? Impossible. Je reculai, de quelques pas. Son sourire s'effaça. Mon coeur sembla se briser en mille morceaux. Il semblait triste, blessé. Je déglutis une fois encore. Toute fois, il était inutile de m'excuser. Je ne voulais pas me faire pardonner. J'avais agis comme je l'entendais. Il était allé trop loin. Il plongea son regard dans le mien. Je pouvais y lire la tristesse, la souffrance. Qu'avait-il vécu ? Soudain, il devenait important à mes yeux.

Citation :
INCONNU - Je suis sûr que nos routes se croiseront encore, Bellanca. J'y veillerai.
BELLANCA - Vous partez ?
INCONNU - Il le faut. Quant à toi, retourne auprès des tiens. C'est là qu'est ta place ... Pour l'instant.
Il tenta un dernier sourire, avant de s'éclipser. Je le regardai s'éloigner, jusqu'à ne plus l'apercevoir. Il était temps de rentrer. Deux heures avaient dû passer. Je ne m'étais rendue compte de rien. Secouant la tête, je fis le chemin inverse. J'arrivai enfin au "domicile". Tout était calme ; mon frère et ma soeur dormaient encore. Ils avaient un sommeil de plomb. Je caressai les cheveux de Lili, d'un geste doux et m'allongeai aux côtés de Dragan. Je fermai mes paupières, pour ne les ouvrir qu'au petit jour. J'ignore encore si ce que j'ai vécu était un rêve. L'image nette de cet homme est imprimée dans ma tête ; pour toujours. Je ne pourrais pas l'oublier de si tôt. Mais désormais, je dois me focaliser sur ma quête. Nous devons trouver un foyer. Nous devons prendre soin de la petite. Et un jour, je pourrais sans doute retrouver cet homme ; homme de l'enfer. Un jour.
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